Interactions
2018 / 2019 Musée Ziem à Martigues
Avec le travail proposé au musée Ziem, Alejandro Guzzetti a relevé un double défi. Coutumier d’un espace naturel sans limite, il lui a fallu s’adapter au milieu clos tridimensionnel que constituent les quatre salles du musée. De même, venant d’un univers artistique très éloigné de la peinture, il a dû se confronter au peintre Félix Ziem.
Son travail l’amène à toujours représenter de manière métaphorique la réalité. Comment se connecter à l’esprit du peintre sans le trahir, sans l’utiliser comme prétexte ? L’artiste s’est imprégné de la peinture de Félix Ziem, il s’est laissé absorber par ses œuvres jusqu’à trouver un lien qui les unisse.
Les lignes droites présentes sur certains tableaux l’ont beaucoup touché ; elles lui sont apparues en tant que résonnance à son propre travail de création. Les tiges de molinie occupent, de façon imagée, la place des lignes tracées par Félix Ziem. Elles seules sont assez longues, assez souples, assez robustes pour résister aux interventions d’Alejandro Guzzetti sur leur tracé. Grâce à elles, il métamorphose les gestes du peintre en gestes interprétés ; il matérialise les lignes de peinture et les fait apparaître en trois dimensions.
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2018 / 2019 Musée Ziem à Martigues
Avec le travail proposé au musée Ziem, Alejandro Guzzetti a relevé un double défi. Coutumier d’un espace naturel sans limite, il lui a fallu s’adapter au milieu clos tridimensionnel que constituent les quatre salles du musée. De même, venant d’un univers artistique très éloigné de la peinture, il a dû se confronter au peintre Félix Ziem.
Son travail l’amène à toujours représenter de manière métaphorique la réalité. Comment se connecter à l’esprit du peintre sans le trahir, sans l’utiliser comme prétexte ? L’artiste s’est imprégné de la peinture de Félix Ziem, il s’est laissé absorber par ses œuvres jusqu’à trouver un lien qui les unisse.
Les lignes droites présentes sur certains tableaux l’ont beaucoup touché ; elles lui sont apparues en tant que résonnance à son propre travail de création. Les tiges de molinie occupent, de façon imagée, la place des lignes tracées par Félix Ziem. Elles seules sont assez longues, assez souples, assez robustes pour résister aux interventions d’Alejandro Guzzetti sur leur tracé. Grâce à elles, il métamorphose les gestes du peintre en gestes interprétés ; il matérialise les lignes de peinture et les fait apparaître en trois dimensions.